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N°4/SEMAINE 14 |
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LE MONDE SPORTIF DE
LA FORMULE DÉ UN |
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Les pilotes de l'écurie Tremblay
autour du président Argentin, Juan Peron. José Froilan Gunhaller
(à gauche), Giuseppe Faverosa (à droite) et le team manager Herman.
Aussi, à l'arrière, Yves (Castle) qui ne manque jamais une
occasion de se faire voir!. |
Cette semaine avait lieu la
première course du championnat des pilotes de la saison 1954. Un
championnat qui débutait à l'extérieur de l'Europe et, surtout, un
tout premier Grand Prix hors d'Europe, le Grand Prix d'Argentine. Et
toutes les écuries traversaient l'Atlantique pour participer à cet
événement.
L'Autódromo 17 de Octubre
fut construit en 1952 sous la demande du président de la République
Argentine, Juan Perón. Le but était d'offrir le plus gros circuit
fermé avec différentes configurations, selon les événements et les
types de courses. Le circuit est situé dans un parc dans la partie sud
de la ville , et est situé sur des terrains plats entourés de grandes
tribunes, offrant à la plupart des spectateurs une excellente zone de
vue sur l'ensemble du circuit.
L'honneur de la première pôle
de l'histoire du circuit de Buenos Aires fut chaudement disputée entre
trois pilotes: Peter Conehead (Wolf-Torrari), Giuseppe Fiverosa (Tremblay-Torrari)
et José Froilan Gunhaller (Tremblay-Torrari). Seulement 5 secondes
séparaient le premier du troisième, l'anglais Conehead se méritant la
pôle pour le premier Grand Prix en Argentine.
Malheureusement, Conehead ne
connaissait pas le même succès pour la course, se retrouvant le
premier pilote à devoir abandonner (moteur) et ce, dès le premier tour
de la course. D'ailleurs, les abandons furent nombreux, seulement
trois pilotes franchissaient la ligne d'arrivée. Et le premier pilote
à passer le drapeau à damier fut Hans Beermann (Castle-Mortades) qui
se méritait les honneurs de la première victoire sur le sol argentin.
Dans l'ensemble ce fut une bien
belle course, une bien belle soirée, de bonnes bières et du fun à
profusion... la saison 1954 s'annonce bien et déjà la Fédération !ncompétente
de l'Automobile, suite au succès du premier Grand Prix de Formule Dé
Un à l'extérieur de l'Europe, cherchera sans aucun doute à renouveler
l'expérience avec d'autres pays hors d'Europe.
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Le circuit de Buenos Aires,
configuration n°2. |
LES
RÉSULTATS DU GRAND PRIX D'ARGENTINE 1954
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